En septembre 1998 à Paris avait lieu la première de la comédie musicale "Notre Dame de Paris" d'après l'oeuvre homonyme de Victor Hugo. L'histoire perçante de l'amour tragique, les chansons restant dans la mémoire et une excellente performance ont fait la comédie musicale incroyablement populaire dans le monde entier. Et les interprètes des principaux rôles sont devenus célèbres pendant une nuit. En Arménie vers la comédie musicale la relation était particulière grâce aux racines arméniennes des artistes qui ont incarné les rôles de la belle femme fatale Esmeralda et le bourreau des coeurs Phoebus — Helen Segara et Patrick Fiori. L'intérêt pour eux n'a pas disparu et après, qu'ils ont quitté la comédie musicale pour le développement de la carrière solo. Récemment, Patrick Fiori d'origine corse et arménienne a visité Erevan pour la deuxième intervention dans la terre de ses ancêtres cette fois dans le Mezzo classic House Club.
Patrick, il semble, que vous veniez à l'Arménie non seulement avec les concerts ?
— Avec un concert je suis à Erevan la deuxième fois, encore quatre fois j'ai été ici comme un touriste. pour la première fois Je suis venu avec mon père en 2004 à voir ses proches, qu'il n'avait pas vus depuis 50 ans. J'ai toujours su à quel point cette terre est importante pour mon père, et mon père l'étoile la plus brillante pour moi. Donc, l'Arménie était présente dans ma vie même avant la connaissance personnelle avec elle. Et il y avait beaucoup d'histoires entendues de mon père et ses parents. Qui m'obligeait fouiller dans soi-même, avec le but de la connaissance de soi. Dans ses recherches il y a quelque chose mystérieux, attirant. Probablement, les mêmes sentiments se sentent tous les Arméniens dans n'importe quel point de la Terre.
Comment pensez-vous, le pays a changé pendant ces années?
— Huit ans en avant il était évident qu'il n'y a pas beaucoup de prétextes pour la joie. Et maintenant il y a un sourire sur le visage, déjà quand tu te trouves à l'aéroport tout neuf. L'atmosphère est telle que vous voulez revenir, et même de conseiller aux amis français à venir ici. Voici que n'a pas exactement changé, c'est le peuple, qui était alors le même, bon et compatissant, malgré toutes les malheur. Je me souviens en 2004 à Etchmiadzin j'ai croisé une femme, d'abord je pensais qu'elle veut demander quelque chose peut être de l'argent. Mais elle a posé la main sur ma bouche et elle m'a dit vous êtes quelqu'un de bien. Et elle est partie. C'était incroyable ... Son sourire et ses yeux brillant de la bonté me rappellent ma grand-mère.
Parlez-vous arménienne?
— Malheureusement, pas encore, la langue arménienne est très difficile. Par contre je joue au duduk tous les soirs, que mon père a acheté sur le Vernissage d'Erevan. Et maintenant sans cet instrument ne se passe pas aucun de mon concert.
Comment cohabitent en vous le sang arménien et le corse?
— Les Corses sont très forts, ils sont droits et honnêtes. Autrement dit, ils sont très semblables aux Arméniens . C'est pourquoi il n'est pas étonnant que mes parents s'aiment. À propos, il y a une coincidence, leurs noms — Fiori et Chouchayan (auparavant Chouchanyan) — sont liés avec des fleurs.
Et pourquoi vous avez pris pour la scène le nom de votre mère ?
— J'ai décidé ça, quand je commençais la carrière scénique. Avec la permission de mon père, bien sûr. Le fait est qu'à l'école, déjà eut des problèmes avec la prononciation de mon nom. En arrivant à mon nom, les professeurs, en bafouillant, prononçaient avec peine : «Patrik Cha … Pouch … Chach …» Espérer que le public se souviendra ce nom, serait trop naïf.
Il ressemble à une scène du film "Mayrig" - le personnage principal à l'enfance avait le même problème.
- Exactement! Je comprends le jeune Azat Zakarian, qui a finalement changé son nom de famille. Comme lui, j'ai décidé de simplifier ma vie. J'adore ce film et la musique de lui. Il y a quelques années j'ai pris la mélodie de ce film et j'écris la chanson «les Montagnes de l'Arménie». À propos, encore plus tôt, pour la participation à l'Eurovision j'ai chanté la chanson dédiée à la Corse. Ayant entendu ma prestation, ma mère a fondu en larmes. La Corse et l'Arménie sont également importantes pour moi.
Je ne sais pas à propos des Corses, mais les Arméniens - le peuple chantant. Dans votre maison la musique sonnait ?
— Combien je me rappelle, j'étais toujours entouré de la musique. Quand j'était petit, mes soeurs chantaient avec moi et me berçaient sous d'anciennes chansons. Chez nous chantent tout, même mon père, qui, malgré les capacités vocales modestes, compose et improvise. À la maison, nous avons souvent entendu le chant arménien. Mon père avait l'habitude d'inviter des représentants de la communauté arménienne, dans ces réunions chantait les vrais musiciens. j'ai interprété quelques chansons arméniennes pour ma grand-mère, qui était déjà à la mort. Il était peut-être la performance la plus importante et responsable de ma vie, et j'en suis fier.
À ce moment-là vous avez déjà décidé de devenir le chanteur ?
—Dans ma jeunesse, comme tous les adolescents, je voulais être indépendante. Et Je faisais de différents travaux pour gagner de l'argent des dépenses. J'étais un électricien, le décorateur, peintre, j'ai essayé de faire beaucoup de choses. Mais la décision que tôt ou tard je deviendrai le chanteur j'ai pris a l'enfance. À 12 ans je chantais a l'Opéra de Marseille. J'étais invitée par le célèbre acteur Franck Fernandel. Mais je n'aurais pas obtenu tout ce que j'ai aujourd'hui, s'il n'y avait pas de soutien de mes parents. Ils sont allés, à la rencontre de mon désir de devenir un chanteur, mais aussi ils n'ont jamais rien interdit, et Ils ne jamais rien obligeaient. En plus, mon père m'a appris à jouer de la guitare. Au sens figuré , ils m'ont pris par la main et m'ont aidé à aller par la voie choisie. Je pense, c'est grâce à ça, tout ce que je fais je le fais avec une grande joie et d'amour.
Le succès est venu à vous après la participation à l'Eurovision et la gloire mondiale après la comédie musicale ". Notre Dame de Paris" ça vous ne dérange pas que beaucoup de gens vous associer avec votre personnage?
— ça ne me gênait jamais. Les années passées en tant qu'interprète d'un des rôles principaux dans "Notre Dame de Paris" - le temps que je me souviens avec grand plaisir. Je me souviens toutes les prestations, à partir de la première! Entrer en scène ensemble avec les amis jour après jour, en se donnant entièrement n'était pas facile, mais cette période est devenue un des plus heureux dans ma vie. Le succès de la comédie musicale était telle qu'elle a ensuite mis des dizaines d'autres troupes, mais il me semble que notre troupe originale est le meilleur. C'était un grand voyage, une expérience immense, enfin, un projet qui a doublé notre gloire: grâce à la comédie musicale ma carrière est allée à la vitesse de "Ferrari". À propos, Je ne sais pas comment ce sera, mais j'ai une idée d'amener la comédie musicale à Erevan. Je sais qu'en Arménie il y a beaucoup de fans de "Notre Dame".
Vous ressemblez à votre personnage de "Notre Dame"?
—Je ne dirais pas que ce personnage c'est exactement moi. Mais simplement, certaines lignes de ses caractéristiques sont propres à tous les homes.
Quand en Arménie ont commencé à tourner les compositions de "Notre Dame", sont allées à la fois les conversations sur les racines arméniennes de— Patrick Fiori, Hélène Ségara et Garou ...
— Je sais que Garou n'est pas un Arménien. Mais il pourrait être, parce qu'il est drôle, talentueux, beau, et encore le gentleman. Nous sommes aussi! Esmeralda- Hélène Segara l'Arménienne à moitié comme moi et aussi de la Corse. Les Arméniens corses ont des liens très forts, et nous étions de bons amis, bien avant la comédie musicale.
Dans la comédie musicale vous avez combiné le chant avec le jeu d'acteur. Il n'y avait pas désir de continuer cette expérience au théâtre ou même au cinéma ?
— ça me semblait vraiment intéressant. J'ai récemment joué un spectacle avec un célèbre acteur Michel Galabru le résultat était assez bien. Mais le cinéma - c'est un monde totalement différent, qui nécessite une autre approche. Je pense qu'il est assez difficile de combiner une carrière de chanteur avec le lieu de tournage. En plus le cinéma n'est pas encore intéressé à moi, et je ne suis pas de ceux qui fuient pour demander un rôle. Si cela est destiné, un jour je me serais dans le cadre.
Vous avez un secret du succès?
— Tout est très simple : être soi-même, ne pas porter de masques.
Mais il est supposé que dans le show business soit presque impossible de ne pas se perdre…
—D'abord, je ne suis pas vraiment dans le show business. Deuxièmement, malgré du fait que je suis un artiste, ma vie n'est pas différente de la vôtre, croyez-moi. Je vais aussi sur le travail, je reviens chez moi, je colore la porte dans la cuisine, je fais les courses, je regarde la télé. Tout dépend de la personne. Et personne commence par la famille. Les parents m'apprenaient qu'Il ne faut pas tricher ni soi-même ni les autres, faut écouter ton cœur et respecter les gens. Ainsi, je tâche de vivre.