Hier soir, aux Folies Bergères, quasiment là où tout a commencé, Antoine Ciosi a entamé son Ultimu Giru dans cette salle parisienne empli de charme, de chaleur et de bienveillance.
La chaleur Corse évidemment. Dans toute la salle résonnait cet accent qui sent bon le maquis. Insulaires et continentaux, simples amoureux de l’île de beauté et admirateurs de la voix si singulière d’Antoine Ciosi et de ses chansons, s’étaient donnés rendez-vous, pour le remercier.
Une mise en scène simple et sobre, 4 musiciens, dont Jerome, son fils, à la guitare, une contrebasse, des percussions et un accordéoniste. Sur la gauche de la scène, un bar, avec verres et bouteilles de vins, une petite table et des chaises.
On revisite le répertoire riche de notre hôte, avec des titres forts tels que Mamma, le Dernier des bandits, mon village, le diplomate pour ne citer que ceux là.
Puis il nous invite à découvrir « la relève des voix corses », en duo avec Antoine, ou seuls, on découvre, ou redécouvre, Léa Antona, Nicolas Torracinta, Jerome Ferrari, Jean-Vincent Servetto, Jean-Louis Simonpieri, Diana Saliceti (et un dernier dont le nom m’échappe).
S’en suit, une entracte pour mieux enchaîner avec une 2ème partie de concert très festive où les amis invités se succèdent. Jean-Pierre Marcellesi, Enrico Macias sur Solenzara repris par toute la salle, Thomas Dutronc, sur Aragon, un titre composé par Jérôme Ciosi et David Chiron (les 2 étant présents), en duo avec Antoine et Aurore Voilqué Lamory au violon. Version de cette chanson vraiment sublime avec le violon et l’accordéon.
Arrive ensuite, un certain Patrick Fiori qui après un petit discours sur le fait qu’il a été « élevé » musicalement avec son hôte, et pour le remercier d’avoir participer à Corsu Mezu-Mezu parce que sans lui le projet n’aurait pas eu le même charme et succès, ils nous interprète le Prisonnier. Et quelle version. Quel plaisir ils ont eu de partager ce titre, Patrick semblait ému mais surtout extrêmement reconnaissant envers Antoine.
Patrick n’a pas quitté la scène, puisque ils ont enchaîné avec Chi fà en compagnie de JP Marcellesi et de Diana Saliceti.
Cela ressemblait au final de ce dernier tour de piste, mais Antoine a choisi de nous interpréter une dernière chanson dont je n’arrive plus à me souvenir du titre, en présence de tous, ou presque, les invités de la soirée, et finissant par la présentation des musiciens, et il finira par recevoir des mains de petites filles de jolis bouquets de fleurs.
La salle est debout et réclame un dernier morceau, soutenu par de chaleureux applaudissements. Ça sera donc Ciao Bella avec tous sur scène.
Ce fut une très belle soirée riche en émotions, en partage et en rire, mettant le point de départ de cet Ultimu Giru.
(La soirée à été intégralement filmée par un gros dispositif, en plus de la présence des camera de France 3 Via Stella, et des micros de France Bleu RCFM et Corse Matin, mais je n’en peux vous dire si c’est dans l’esprit d’un dvd ou reportage ou autre. Affaire à suivre
)