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http://quebec.blog.lemonde.fr/2008/08/27/celine-dion-au-400e-et-paris-quebec-deux-sommets-chantants-de-cette-francophonie-qui-enchante/Paris-Québec en chansons: Sommet de l'amitié franco-québécoise au 400e
Dimanche le 24 août, sous les étoiles, et sur les Plaines, un spectacle magnifique d'une quinzaine d'artistes québécois et français. Belle complicité, amitié entre chanteurs français et québécois dans le spectacle Paris-Québec en chansons, comme si un certain patrimoine commun dissolvait les différences culturelles entre l’Europe et l’Amérique. À travers la chanson, depuis plusieurs décennies déjà, Français et Québécois se sont apprivoisés. Le spectacle a rendu hommage à plusieurs artistes québécois et français, entre autres au parolier Luc Plamondon qui a vraiment contribué à créer des ponts transatlantiques.
La journaliste Valérie Lesage (le Soleil, Québec, 25 août) a qualifié ce spectacle de « Sommet de l’amitié » et a très bien décrit ce spectacle. Exceptionnellement, nous allons citer de longs passages de son texte (en italique) et y ajouter quelques commentaires (en caractères habituels).
Ce spectacle de plus de deux heures sera présenté à la télé de Radio-Canada le 7 septembre prochain, et sur les ondes d’ARTV le lendemain 8 septembre. Paris-Québec à travers la chanson sera diffusé en France le 20 septembre par France 2.
série de photos
http://galeriedephotos.cyberpresse.ca/index.php?t=Black&a=5128&c=68&m=cp« « « « La chanson francophone a reçu hier soir sur les plaines d’Abraham les plus beaux hommages : l’accueil d’une foule de plusieurs dizaines de milliers de personnes, les voix réunies de quelques-unes des plus grandes vedettes de la France et du Québec et, surtout, l’expression tangible d’une grande amitié entre artistes.
La soirée Paris-Québec, animée par Garou et la Française Daniela Lombroso, a été construite avec l’idée de faire des ponts en chansons. D’hier à aujourd’hui, entre tradition et modernité, (…)
Dès l’ouverture, nous avons eu droit aux voix d’Isabelle Boulay, Garou, Lynda Lemay, Maurane, Patrick Bruel et Michel Fugain pour la magnifique Quand les hommes vivront d’amour, une réunion qui a suscité les plus beaux espoirs pour le reste de la soirée. (Puis Robert Chalebois, en spectacle en Belgique sur la Grand Place de Bruxelles, est intervenu par vidéo pour interpréter « Si j’avais Les Ailes d’un ange » je partirais pour Québec »… chanson on ne peut plus de circonstance). Si ensuite Ariane Moffatt et Julien Doré ont soulevé des doutes avec une réinterprétation ratée de Lindbergh, les craintes ont été chassées grâce aux souvenirs délirants de Plamondon, ramenés à nos yeux étonnés par la magie de la vidéo. Il fallait voir les costumes et les coiffures de Claude Dubois époque Starmania et l’immense boule blonde du jeune Plamondon!
Surprise, le parolier, symbole de l’amitié France-Québec, s’est pointé sur scène pour dire Le temps des cathédrales avant que Garou, Patrick Fiori et un Daniel Lavoie poignant se retrouvent pour la première fois en huit ans pour interpréter Belle. Larmes et frissons grâce à la magie des voix.
Patrick Bruel a aussi eu droit à un hommage : ses plus grands succès repris par Lynda Lemay, Maurane et Daniel Lavoie, venu ironiquement chanter Casser la voix, en s’éclatant joyeusement sur scène avec Bruel, qui n’a pas pu résister à l’envie d’un duo électrisant. L’artiste français s’est ensuite glissé dans La complainte du phoque en Alaska avec la diva Diane Dufresne; une version naïve sur des airs de cirque et un moment qui ne s’oublie pas.
Continuant d’avancer sur le fil des émotions, Isabelle Boulay s’est amenée avec son ventre rond pour un Dieu des amours sensuel à souhait avant qu’Yves Lambert et Garou mettent le feu à la foule avec des chants traditionnels (où Lambert a inséré dans ses rimes une dénonciation de l'insensé projet RABASKA en ces termes et je cite: "Toé pi ton Rabaska, du méthane on n'en veut pas")
Maman Dion, racontant avoir choisi le prénom de sa célèbre fille à cause d’une chanson d’Hugues Aufray, a ramené des sourires avant que le chanteur amène de la tendresse et un clin d’œil à Félix Leclerc (en interprétant avec Lynda Lemay « Le petit bonheur »)
Chanteur français aimé des Québécois, Adamo a offert C’est ma vie, mais aussi La Manic de Georges D’Or avant que Roch Voisine épouse une chanson de Joe Dassin (Salut les amoureux). Accompagné d’Isabelle Boulay, Zachary Richard a donné des airs de reggae à Travailler c’est trop dur (...) Superbe, le Ils s’aiment de Daniel Lavoie nous a amenés vers la fin, juste avant Patrick Bruel et le duo de Dufresne et Duteil pour La langue de chez nous. » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
J’ajouterai enfin qu’après le duo d’Aufray et Lemay, André Philippe Gagnon a présenté un feu roulant d’imitations (Félix, Aznavour, Ferland, Bécaud, Piché, Dassin, Zachary Richard, Julien Clerc, Lama, Lavoie, Bruel, Rita Mitsouko, Desjardins… ).
Je dois dire que la qualité d’écoute était remarquable pour une foule de cette ampleur, peut-être 100 000 personnes, comme si elle était enchantée. Voici un vidéo, type cellulaire, de 2 minutes présentant la toute fin du spectacle où tous les artistes reviennent sur la scène (musique de "la langue de chez nous").